Ce que j'écris

une ombre me parle des histoires d'ombres des histoires d'hommes et aussi de femmes sombres elles me sourient en nombre cécité de soleil sur mille bouches autant de contes

Un peu fatigué, et triste, toi qui sais, khaluan met des guillemets! "Dans vos villes, vous avez perdu le sens de la nature, et donc par contrecoup le sens de la société. Quand l'homme naturel n'existe plus, bientôt l'homme social se désagrège. Vous ne...

Je me souviens d'un square au bord de l'eau, un coin de solitude qui s'avance vers le pont, sans jamais pouvoir le dépasser, sans jamais pouvoir passer en dessous. L'oubli n'est qu'une arche qui franchit le temps. Un arbre, un banc, je me souviens de...

C'est insensé ce que j'écris. Ce que j'ai écrit ! La démence claire remue dans ma gorge, tel le chant de l'enfant castré. Comment suis-je venu au monde ? Comment suis-je là, avec le sexe que j'ai ? Comment puis-je signifier quelque chose en me répétant...

Voici un extrait de la préface de Drieu La Rochelle à l'Homme qui était mort, de D.H. Lawrence : "L'homme s'est perdu récemment dans les abstractions de la science et de l'industrie, dans le romantisme mesquin qui domine la littérature et le cinéma. S'il...

Quelques jours dans la ville de Pessoa Autour du Tage, dans des rues décaties tout juste habillées du bleu envoûtant des azulejos Partout où nous menaient nos pas hasardeux, partout nous étions certains d'être au lieu même de la naissance de l'amour

« La plupart des gens ont des sensations conventionnelles. »

Rupture inouïe. Un poisson s'enfonce dans le délire. En arrêt de respiration. Cela tremble dans toutes les directions. La pensée tombe d'abord, soutenue pendant un bref temps par le langage. Qui tombe à son tour. C'est une véritable trombe, catastrophique....

Je bois et je fume. L'alcool et le tabac je m'en fous. J'aime et je baise. L'amour.c'est tout. Les femmes je m'en fous. J'aime une femme, L'ivresse. J'aime toutes les autres, L'alcool. Où est passée la subtilité du langage, ce morceau qui se cache et...

sur l'oeil du monde lancer une tâche sperme ou ciel bleu ou blanc avec la violence de la pierre avec le silence du caillou et avec ça crever le regard puis rêver hagard au réel dissout